Un grand bol d’amour, 2 cuillères de fantaisie et une pincée de
poésie : voici un cocktail littéraire à ne pas manquer !
Ce roman raconte l’histoire d’un
couple éperdument amoureux qui affronte les dures réalités de la vie à sa
façon, comme par magie, et en musique, à tel point que leur fils a l’impression
de vivre un rêve tout éveillé. L’insouciance est au rendez-vous dans cette
histoire où un petit garçon est traité « comme un personnage de
roman » et où la tendresse règne en maître.
« Ma mère me traitait ni en adulte, ni en enfant, mais plutôt
comme un personnage de roman. Un roman qu’elle aimait beaucoup et tendrement et
dans lequel elle se plongeait à tout instant. Elle ne voulait entendre parler
ni de tracas ni de tristesse. »
Le lecteur est embarqué dans un
monde à la fois imaginaire et tellement vrai, où la réalité quotidienne,
banale, cruelle et triste est transfigurée par l’imagination et la tendresse.
Ici, on ne paie pas ses impôts, on
n’ouvre pas le courrier, on ne va pas à l’école, on ne pleure pas, mais on rit
et on danse « le slow des sentiments » sur la musique de Nina Simone
qui a donné son titre au livre.
« Mes parents dansaient tout le temps, partout. Avec leurs amis la
nuit, tous les deux le matin et l’après-midi. Parfois, je dansais avec eux. Ils
dansaient avec des façons vraiment incroyables, ils bousculaient tout sur leur
passage , mon père lâchait ma mère dans l’atmosphère, la rattrapait par
les ongles après une pirouette, parfois deux, même trois…
Toujours quand ils dansaient, ils se préparaient des cocktails fous,
avec des ombrelles, des olives, des cuillers et des collections de bouteilles.
Sur la commode du salon, devant un immense cliché noir et blanc de maman
sautant dans une piscine, se trouvait un beau et vieux tourne-disque sur lequel
passait toujours le même vinyle de Nina Simone, et la même chanson :
Mister Bojangles. C’était le seul disque qui avait le droit de tourner sur
l’appareil, les autres musiques devaient se réfugier dans une chaîne hi-fi
moderne et un peu terne. Cette musique était vraiment folle, elle était triste
et gaie en même temps, et elle mettait ma mère dans le même état. »
C’est le roman d’une vie, ou plutôt
d’un couple, à la fois drôle et émouvant, où l’expression « aimer à la
folie » prend tout son sens.
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