Le Camion Frontière
de Jean Yves Loude
Au moment où certains puissants de ce monde jugent bon
de construire des murs pour séparer les peuples, il est important de se
souvenir que la littérature a toujours été source d’échanges entre les hommes
de tous les pays, et que le dialogue a toujours été source de paix.
C’est ce message symbolique très fort que nous délivre
Jean-Yves Loude, écrivain voyageur, comme il aime à se définir lui-même, dans
son album : Le Camion frontière.
« Au début, il y a un camion. Un camion
banal ». Un camion délabré, abandonné, coincé dans un mur, on ne sait pas
vraiment où, entre le Nord et le Sud, entre les Uns et les Autres… Ce camion
devient le terrain de jeux de 2 enfants que leurs origines opposent : Tima
et Primo. Tous les deux transforment une flûte en serpent imaginaire et, dans
un jeu de rôles enfantin, partent à la rencontre d’une vache, d’un arbre, d’un
loup, … pour savoir si l’Homme est mauvais et mérite d’être piqué ou s’il
mérite d’être sauvé.
De rencontre en rencontre, et de rire en rire, Tima et Primo
deviennent amis et tirent de chaque expérience une morale bien à eux. Et c’est
ainsi qu’à la manière d’un conte, le mur de la séparation et de la haine
devient œuvre d’art, que le camion frontière devient lieu de passage et que le
baiser de Tima pour Primo annonce un joyeux présage !
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